Les cinq films d'Alfred Hitchcock les plus
plébiscités:
Un panel international de cinéastes
(Scorsese, Luhrmann, Egoyan, Forman, Carpenter, Robinson...)
a été interrogé en août 99, pour établir un classement des œuvres
d’Hitchcock, par le magazine Sight
and Sound (la revue du British Film Institute qui
publie tous les dix ans depuis 1952 ans la liste des dix meilleurs
films de tous les temps, recueillie auprès d'un panel
de critiques majoritairement anglo-saxons mais comprenant aussi
quelques européens, asiatiques et latino américains).
Production: Alfred Hitchcock, Paramount,
1960. Unit Manager: Lew Leary. Réalisation: Alfred Hitchcock. Scénario: Joseph Stefano, d'après
le roman de Robert Bloch. Directeur de la photographie: John L, Russel, A.S.C. Effets spéciaux photographiques: Clarence
Champagne, Décors: Joseph Hurley, Robert Claworthy et
George Milo, Musique: Bernard Herrmann Ingénieurs du son: Walden O. Watson et William
Russell. Titres dessinés: Sauf Bass Montage: George Tomasini. Assistant-réalisateur: Hilton A. Green Costumes: Helen Colvig. Studios: Paramount Extérieurs: Arizona et Californie Distribution: Paramount, 1960, 109 minutes.
Interprétation :
Anthony Perkins (Norman Bates), Janet Leigh
(Marion Crane), Vera Miles (Lila Crane), John Gavin (Sam Loomis),
Martin Balsam (Milton Arbogast, détective), John McIntire
(Chambers, le shérif), Simon Oakland (le docteur Richmond),
Frank Albertson (Tom Cassidy), Pat Hitchcock (Caroline),et
Vaughn Taylor (George Lowery), Lurene Tuttle (Ms Chambers),
John Anderson (“California Charlie”), Mort Mills
(le policier).
Synopsis :
La situation matérielle de Marion Crane
et Sam Loomis leur interdit d'envisager le mariage et ils en
sont réduits à des rencontres à la sauvette à l’heure
du déjeuner. George Lowery, le patron de Marion, lui
confie les 40.000 dollars d’un client afin qu'elle les
dépose à la banque. Marion Crane voit là l’occasion
d’avoir l’argent dont elle a besoin. Elle fait
ses valises et fuit Phoenix en voiture. Mais la route est longue.
La fatigue à raison de ses forces et elle passe la nuit
dans son véhicule, garé sur le bas-côté.
Au petit matin, un agent soupçonneux la réveille
et lui demande de circuler. Marion préfère alors
changer de voiture, mais contrainte par la pluie, elle s'arrête
dans la ville suivante et fait une halte dans un motel tenu
par Norman Bates et sa mère. Très vite elle sympathise
avec le patron des lieux au grand dam de la mère de
celui-ci. Alors qu'elle se douche, elle est sauvagement poignardée
par la mère de Norman. Lorsque celui-ci trouve le corps
inerte de Marion, il s'emploie aussitôt à faire
disparaître le corps et la voiture dans un marais voisin.
Extrait :
Il s’agit du générique
du film dont la musique, composée par Bernard Herrmann,
est devenue aussi culte que le film lui-même. Après
leur première collaboration sur The Trouble with
Harry (Mais qui a tué Harry) en 1955, Herrmann
compose la musique du remake de The Man who knew too
much (L'homme qui en savait trop) en 1956: ce fut la révélation
du tandem Hitchcock-Herrmann. En 1960 Hitchcock tourne Psycho.
C'est un nouveau pari pour le couple: le film est muet pour
50% ; la moitié des bobines ne comporte pas un seul
dialogue, uniquement de la musique. Désormais, la musique
du générique, ainsi que celle de la scène
de la douche seront repris dans le monde entier dès
lors que l’on cherche à illustrer une scène
angoissante.
Apparitiond'Alfred Hitchcock :
Attend devant l'agence avec un chapeau de cow-boy (4ème
minute).
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Production: Alfred Hitchcock, Paramount,
1958. Producteur associé: Herbert Coleman. Réalisation: Alfred Hitchcock. Scénario: Alec Coppel et Samuel Taylor, d'après
le roman de Pierre Boileau et Thomas Narcejac, « D'entre
les morts ». Directeur de la photographie: Robert Burks, A.S.C. Effets spéciaux: John Fulton. Décors: Hal Pereira, Henry Bumstead, Sam
Comer et Frank McKelvey. Couleurs: Technicolor. Conseiller: Richard Mueller Musique: Bernard Herrmann; dirigée par Muir
Mathieson. Montage: George Tomasini. Costumes: Edith Head. Assistant-réalisateur: Daniel McCauley. Ingénieurs du son: Harold Lewis et Winston
Leverett. Titres: Saul Bass. Séquence spéciale: « Designed »,
par John Ferren. Studios: Paramount. Extérieurs: San Francisco. Distribution: Paramount, 1958, 120 minutes.
Interprétation:
James Stewart (John « Scottie » Ferguson),
Kim Novak (Madeleine Elster et Judy Barton), Barbara Bel Geddes
(Midge Wood), Henry Jones (le coroner), Tom Helmore (Gavin
Elster), Raymond Bailey (le docteur), et Ellen Corby (la gérante
de l’hôtel McKittrick), Konstantin Shayne (Pop
Liebl), Lee Patrick (la femme âgée qui ressemble à Madeleine).
Synopsis :
Le film s'ouvre par une course sur les toits
de San Francisco. Deux policiers poursuivent un malfaiteur.
Le premier saute d'un toit à un autre, se redresse et
reprend la poursuite. Le second, Scottie, tombe sur le plan
incliné du toit, glisse et se retrouve suspendu à une
gouttière. Tétanisé par le vertige, il
est incapable de saisir la main que lui tend le premier policier
revenu sur ses pas. Finalement celui-ci bascule dans le vide.
Au terme de cet épisode dramatique, Scottie « quitte » la
police.
Gavin Elster, directeur d'un chantier naval, contacte Scottie.
Il s'inquiète pour la santé mentale de sa femme
et craint qu'elle ne se suicide. Avant de la confier à un
médecin, il aimerait que Scottie la suive afin d'en
savoir plus sur ses longues virées. Scottie hésite,
mais Gavin Elster est un ami du collège et accepte la
mission d'autant plus que Madeleine est d'une beauté qui
lui coupe le souffle.
Très vite Scottie est intrigué par le comportement
de Madeleine. Qui est cette Carlotta Valdes? Pourquoi dépose-t-elle
des fleurs sur sa tombe ? Pourquoi se recueille-t-elle devant
son portrait ? Et pourquoi est-elle inscrite dans un hôtel
sous ce nom ? Lorsqu'il rapporte ces faits à Gavin Elster
celui-ci lui révèle que Carlotta Valdes était
l'arrière-grand-mère de sa femme. Perplexe, Scottie
reprend sa surveillance. Madeleine a-t-elle réellement
l'intention de suivre les traces de son arrière-grand-mère
? A-t-elle l'intention, comme son aïeule, de mettre fin à ses
jours ? La réponse ne tarde pas. Scottie sauve Madeleine
d'une tentative de suicide par noyade. Il s’éprend
d’elle mais alors qu’ils se sont rendus ensemble à la
mission de San Juan Bautista, Madeleine monte au sommet du
clocher. En proie à son acrophobie, Scottie ne peut
la suivre et il voit la jeune femme faire une chute mortelle.
Profondément déprimé, il est hospitalisé et
lorsqu'il sort de la clinique c'est pour refaire incessamment
le parcours qu'il avait fait dans le sillage de Madeleine.
Mais un jour, au détour d'une rue, il aperçoit
une femme qui ressemble, à si méprendre, à Madeleine.
Au fil des rendez-vous, il transforme Judy en Madeleine, jusqu'à ce
que l'une devienne l'autre, jusqu'à ce que la vérité lui
explose au visage.
Extrait :
L’extrait se situe au moment où Scottie,
ayant accepté la proposition de Gavin Elster, décide
de suivre sa femme Madeleine au musée. Il trouve celle-ci
assise sur un banc, contemplant un tableau représentant
une jeune femme. Comme dans la pluspart des films de Hitchcock,
celui-ci n’échappe par aux formes géométriques.
Dès le générique nous apprenons qu’il
s’agira ici de la spirale et plus précisément
de l’hélicoïde (tel qu'il apparaît sur l'affiche). Pourtant nous avons beau
chercher, cette figure n’apparaît que trois fois à l’image.
Les deux première fois dans cet extrait, lorsque Scottie
suit Madeleine dans le palais et qu’elle s’assoit
face au portrait de Carlotta Valdes. La camera (qui suit le
regard de Scottie) se pose sur le chignon en spirale de Madeleine
puis de Carlotta Valdes. L’escalier du clocher de la
mission constitue sa troisième apparition.
Voir aussi
cet extrait :
Apparitiond'Alfred Hitchcock :
Passe devant le portail d'entrée du chantier naval (11ème
minute).
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Production: Alfred Hitchcock, R.K.O.,
1946. Producteur associé: Barbara Keon. Réalisation:
Alfred Hitchcock. Scénario: Ben Hecht, d'après un sujet
de Hitchcock d’après l’histoire de John
Tainter Foote « The Song of the Dragon ». Directeur de la photographie: Ted Tetzlaff, A.S.C. Effets spéciaux: Vernon L. Walker et Paul
Eagler, A.S.C. Décors: Albert S. D'Agostino, Carrol Clark,
Darrel Silvera et Claude Carpenter. Costumes: Edith Head. Musique: Roy Webb; dirigée par Constantin
Balaleinikoff, Montage: Theron Warth. Ingénieurs du son: John Tribby et Clem Portman. Assistant-réalisateur: William Dorfman. Studios: R. K.O. Distribution: R. K.O., 1946, 101 minutes.
Interprétation:
Ingrid Bergman (Alicia Huberman), Cary Grant
(T.R.Devlin), Claude Rains (Alexander Sebastien), Louis Calhern
(Paul Prescott); Mme Konstantin (Mrs Sebastien), Reinhold Schunzel
(le docteur Anderson), et Moroni Olsen (Walter Beardsley),
Ivan Triesault (Eric Mathis), Alexis Minotis (Jospeh), Eberhardt
Krumschmidt Emil Hupka), Fay Baker (Ethel), Ricardo Costa (le
docteur Julio Barbosa).
Synopsis :
Alicia Huberman est la fille d'un espion allemand
condamné à vingt ans de prison au lendemain de
la Seconde Guerre Mondiale. Elle n'a jamais été nazie
et mène une vie dissolue. Elle accepte de travailler
avec Devlin, agent secret américain afin de réhabiliter
son nom. Ils se rendent à Rio de Janeiro, où des
Allemands ont des activités suspectes. Une idylle se
noue entre Devlin et Alicia. La mission de la jeune femme consiste à infiltrer
la bande d'anciens nazis, dirigée par Alexander Sebastian
Ce dernier s'éprend d'Alicia et la demande en mariage.
Elle accepte, en espérant que Devlin l'en empêchera.
Au cours d'une réception donnée au retour du
voyage de noces, Alicia et Devlin découvrent dans la
cave de l'uranium caché dans des bouteilles de vin.
Sebastian, ayant découvert que sa femme est une espionne
américaine décide, poussé et aidé par
sa perfide mère, de la faire mourir sans qu'on puisse
soupçonner qu'il s'agit d'un assassinat.
Extrait :
L'extrait est une des scènes les plus intenses du film. Elle se situe peu après le début de collaboration entre Alicia et Devlin, collaboration qui se transforme rapidement en idylle. Alicia prépare un dîner en amoureux, heureuse de pouvoir passer un moment avec Devlin. Celui au contraire se montre froid et distant. Au fur et à mesure de la conversation, Devlin explique à Alicia que ses supérieurs voudraient qu'elle infiltre la bande nazis en séduisant Alexander Sebastian. Une lourde tension pèse alors entre les deux personnages, Devlin étant obliger de laisser la femme qu'il aime aux mains des traîtres, et Alicia attendant de Devlin que celui ci renonce à la mission au nom de leur histoire...
Apparitiond'Alfred Hitchcock :
Sort d'un ascenseur de l'Empire Hôtel, un étui
de violon à la main. (40ème minute).
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Production: Universal, 1963. Producteur: Alfred Hitchcock. Réalisation:
Alfred Hitchcock. Scénario: Evan Hunter, d'après l'oeuvre
de Daphné du Maurier. Directeur de la photographie: Robert Burks. Couleurs: Technicolor. Effets spéciaux: Lawrence A. Hampton. Conseiller pour la photo: Ub Iwerks. Directeur de production: Norman Derning. Décors: Robert Boyle et George Milo. Conseiller pour le son: Bernard Herrmann. Production et composition du son électronique:
Remi Gassman et Oskar Sala. Dresseur d'oiseaux: Ray Berwick. Assistant-réalisateur: James H, Brown. Assistante d’Hitchcock : Peggy Robertson. Illustrateur: Alfred Whitlock. Générique: James S PollakMontage:
George Pomasini. Studios: Universal. Extérieurs: Baie de Bodega, Californie San
Francisco. Distribution : Universal, 1963, 120 minutes.
Interprétation:
Rod Taylor (Mitch Brenner), Tippi Hedren (Melanie
Daniels), Jessica Tandy (Mrs. Brenner), Suzanne Pleshette (Annie
Hayworth), Veronica Cartwright (Cathy Brenner), Ethel Griffies
(Mrs Bundy), Charles McGraw (Sebastien Sholes), Ruth McDevitt
(Mrs Mac Gruder), et Joe Mantell (le comis voyageur), Malcolm
Atterbury (le shérif adjoint Al Malone), Kar1 Swenson
(l’ivrogne), Elizabeth Wilson ( Helen Carter), Lonny
Chapman (Deke Carter), Doodles Weaver (le pêcheur), John
Mc Govern (le postier).
Synopsis :
Mélanie Daniels, fille d'un puissant
patron de presse de San Francisco, déambule dans les
rayons d'une oisellerie. De son côté l'avocat
Mitch Brenner cherche un couple d'inséparables pour
l'offrir à sa jeune sœur Cathy. Mitch se méprend
et, durant un instant, confond Mélanie avec une vendeuse.
Ce quiproquo donne lieu à un échange de propos
aigres-doux, dans la pure tradition des comédies légères.
Malgré ce malentendu, Mélanie juge Mitch digne
d'intérêt et décide d'acheter le couple
d'oiseaux. Apprenant que Mitch a quitté San Franciso
pour Bodega Bay où Cathy et sa mère résident,
Mélanie s’y rend au prétexte d'offrir les
inséparables à la jeune Cathy. Malheureusement
les événements vont transformer ce séjour
en cauchemar. Certes, elle va faire amplement connaissance
avec Mitch, mais devra essuyer les attaques d'oiseaux qui semblent
décidés à en finir avec le genre humain.
Extrait :
Dans l’extrait suivant, Mrs Brenner,
la mère de Mitch vient rendre visite à un ami.
En arrivant, elle trouve la porte ouverte et décide
de rentrer. Elle trouve alors le corps inerte de l’homme,
dévoré par les oiseaux. Cette scène semble être
une réponse à la question qu’Hitchcock
s’était posé suite à la lecture
de l’histoire de Daphne du Maurier : Que se passerait-il
si les oiseaux, sans distinction de races ni de tailles, s’unissaient
tous ensemble contre l’homme ? Serait-ce la fin
du monde, comme le laisse entendre l’ivrogne dans le
bar au début du film?
Apparitiond'Alfred Hitchcock :Sort
de chez le marchand d'animaux avec deux fox terriers lorsque
Tippi Hedren entre (début du film).
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5. North by Northwest (La
mort aux trousses) > Haut de page
Fiche technique :
Production: Alfred Hitchcock, Metro
Goldwyn Mayer, 1959. Producteur associé: Herbert Coleman. Réalisation: Alfred Hitchcock. Scénario original : Ernest Lehman. Directeur de la photographie: Robert Burks, A.S.C. Couleurs: Technicolor. Conseiller: Charles K. Hagedon. Effets spéciaux photographiques: A. Arnold
Gillespie et Lee Le Blanc. Décors: Robert Boyle, William A. Horning,
Merrill Pyle, Henry Grace et Frank McKelvey. Musique:
Bernard Herrmann. Montage: George Tomasini. Titres dessinés: Saut Bass. Ingénieurdu son: Frank Milton. Assistant-réalisateur: Robert Saunders. Studios: Metro Goldwyn Mayer. Extérieurs: New York (Long Island), Chicago,
Rapid City (Mont Rushmore), Dakota du Sud (National Memorial). Distribution: Metro Goldwyn Mayer, 1959, 136 minutes.
Interpretation:
Cary Grant (Roger O.Thornhill), Eva Marie-Saint
(Eve Kendall), James Mason (Philip Vandamm), Jessie Royce Landis
(Clara Thornhill), Leo G. Carroll (le Professeur), Philip Ober
(Lester Townsend), Josephine Hutchinson (« MrsTownsend »,
la femme de ménage), Martin Landau (Léonard),
Adam Williarns (Valerian).
Synopsis:
Le publiciste Roger Thornhill se rend à un
rendez-vous d'affaire dans un grand hôtel. A l'instant
précis où un certain Kaplan est demandé au
téléphone, Roger Thornhill fait un signe à un
serveur. Un quiproquo s'en suit. Les hommes de Vandamm, responsable
d'un réseau d'espionnage qui agit sur le territoire
des Etats unis, et qui cherchent à identifier Kaplan
pensent aussitôt que Thornhill et Kaplan ne font qu'un.
Ils interceptent Roger Thornhill à la sortie de l'hôtel
pour le livrer à leur chef. Malgré ces dénégations,
Roger Thornhill ne parvient pas à lever le malentendu.
Il est Kaplan et Kaplan il restera. Ses ravisseurs l'abandonnent
ivre mort à bord de sa voiture avec l'intention de
la précipiter dans le ravin. Par chance, Roger Thornhill
réussit à reprendre le contrôle de la voiture.
Malheureusement sa conduite approximative attire l'attention
de la police. Conduite en état d'ébriété,
c'est au poste qu'il finit sa nuit. Le lendemain il est présenté à un
juge qui, bien sût ne croira pas un mot de son histoire.
Finalement libéré, il parvient à localiser
la chambre d'hôtel de Kaplan et à contacter un
diplomate qui peut le conduire jusqu'à Kaplan. Les deux
hommes décident de se rencontrer au siège de
l'ONU. Mais les hommes de Vandamm veillent. Son contact est
poignardé. Roger Thornhill, que l'enchaînement
des événements dépasse, est photographié par
la presse le couteau la main. Il n'a pas d'autre solution que
de fuir et de retrouver ce Kaplan. Il doit retrouver Kaplan
avant que la police ne l'arrête, c'est son seul espoir
de dissiper le quiproquo et de se disculper Malheureusement
Kaplan n'existe pas ! C'est une invention des services du contre-espionnage.
Extrait :
L’extrait présente la très
célèbre scène de poursuite entre Roger
Thornhill (Cary Grant) et un aéroplane. Hitchcock explique
dans une interview qu’il tourne là le dos au cliché du
genre : utilisation de grands espaces par opposition aux rues étroites à pavés
du film noir, avion venu de nulle part au lieu de la limousine
pointant au bout de la rue. La Cadillac noire sur la route
déserte est, en l’occurrence, un leurre commentant
le cliché : Thornhill a un mouvement de frayeur et l’on
s’attend à ce que les mitraillettes crachent la
mort par les portières. Dans le même esprit, le
face à face avec le péquenot chapeauté de
part et d’autre de la route ressemble à un duel
de Western.
Apparition d'Alfred Hitchcock : Rate
son bus (3ème minute).